Abstinence : Privation volontaire de certains aliments ou boissons.
Si l’on prend au sens strict la définition du Robert, ce mot là pouvait disparaître de ma petite collection… Il ne correspond pas à la réalité de la séparation.
Ce largage en plein mois d’août aurait eu de l’intérêt s’il m’avait fait perdre l’appétit et quelques kilos. Le monde s’apitoyant sur mon triste sort, s’inquiétant de ma santé… Mais je ne suis pas une victime et c’est tant mieux. Je n’ai pas grossi non plus, la baudruche n’est pas celle que l’on croit, mais j’ai mangé n’importe quoi, n’importe comment et il y a eu des soirs arrosés au « Communard » (de la crème de cassis et du vin rouge, une tuerie pour moi).
Je garde le mot abstinence parce qu’il évoque l’abstinence sexuelle. Ca c’est vraiment difficile et ce n’est vraiment pas volontaire. Quand vous faites partie des couples qui, malgré les engueulades ou les difficultés, ont toujours volontiers couché ensemble avec bonheur et ce jusqu’à la veille de la rupture, c’est encore plus difficile.
Très important dans ce cas, jeter à la face de celui qui vous lâche comme ça la solitude et la misère sexuelle qui l’attendent…
En général, l’homme en question a un « plan B » (chez mon homme, son plan B s’appelle B. justement). Souligner à ce moment que son plan B. ne vaut pas tripette par rapport à votre longue habitude du même lit. Rappeler aussi que « l’habitude », ça ne veut pas dire la routine mais la parfaite connaissance de l’autre et que, vu son grand âge qui approche, ça va être difficile de retrouver cette complicité.
Surtout pas de faiblesse, ne pas lui montrer que le plus rude, c’est pour vous… Que vous crevez de trouille à l’idée que peut-être vous ne ferez plus jamais l’amour de toute votre vie ! AARRGHHHH quelle misère !
Accablée : Vous l’êtes quand vous pensez à la phrase au dessus…
Il ne sait pas ce qu'il perd alors...
RépondreSupprimer